5 novembre 2006
Jeune saule
Blanche
Dans la ruelle sombre
Droite comme un jeune saule
Bardée d’ombres
Feignant l’indifférence…
Toute ma vie, mademoiselle, je t’ai rêvé – en un éclair je vois les petits seins les longues mains la cascade d’intense libération qu’enferme un sévère chignon les jambes minces les bras fragiles les lèvres habiles – vois, je te rêve encore…
Feignant la toute-puissance
Froide lame
Surgie d’un glas de silence
Dans la ruelle sombre
Danse
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